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Last Living Souls
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Last Living Souls
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31 mars 2008

- Doucement, elle ouvrit les yeux, tout était

-        Doucement, elle ouvrit les yeux, tout était calme. Une brise légère faisait voleter ses cheveux châtains devant son visage. Elle les observait danser, portée par la douceur du moment. Elle semblait flotter sur l’herbe humide, le regard plongé dans le ciel bleu océan, parsemé d’îlots cotonneux. Elle était couchée sur le dos, étendue, détendue, se laissant porter par la brise verte, bercer par le chant de quelque oisillon de passage. La queue touffue d’un renard lui frôla les jambes, elle se redressa doucement, s’asseyant sur son matelas de verdure, elle replaça lentement, délicatement, gracieusement une mèche de cheveux derrière son oreille, ferma les yeux un instant, respirant à pleins poumons l’air gorgé de senteurs et de parfums enivrants. On lui agrippa le bras, elle rouvrit les yeux, surprise. Tout était sombre. Un monde de ruine surplombé d’un plafond de nuages noirs. Une fille s’accrochait à elle, enfonçant presque ses ongles dans sa chair. Le vent soufflait fort, agitant ses cheveux châtains et les cheveux noirs de jais de la jeune fille désespérée dans tout les sens. Celle-ci était trempé, frissonnante et glacée, littéralement. Elle bredouillait, respirant avec difficulté, bégayant, terrifiée « Ai … aide … moi … » Puis elle enfonça ses ongles jusqu’au sang, celui-ci dégoulinant le long du bras. Elle pleurait, de toutes ses forces et cria en même temps qu’un éclair parcouru le ciel de part en part, éclairant la scène fantasmagorique « SÉPHYY !! » Le tonnerre retentit, elle sursauta dans son lit, en sueur, le cri résonnant encore quelques minutes en écho dans son crâne. Elle se passa une main sur les yeux en les frottant doucement. La pluie torrentielle retentissait contre les carreaux et le tonnerre dans le ciel. Les éclairs illuminaient la pièce. Elle ouvrit les yeux et se pencha sur le côté en serrant sa couette tout contre elle « 04:12 » Elle soupira en reposant sa tête sur son oreiller. « Lyz … » souffla-t-elle, une larme perlant sur sa joue. Elle ferma les yeux, somnolant, sanglotant. Une ombre rouge s’éclipsa dans la rue.

Dédié à Edaine

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Commentaires
E
Je te retourne tous ces compliments exagèrés que tu m'as fait. Quand tu te forces un peu tu fais bien mieux que moi! Meme si tu es persuadé du contraire! Je te dirais juste que ton texte est magnifique! Car pour moi la langue francaise n'aura jamais assez de mot pour décrire la beauté des choses. Puis tu sais que j'en pense bien plus =)
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